Je me suis interrogée sur les problématique liées à la représentation d’œuvres d’art et de la curation en tant que designer. Ainsi qu’à la possibilité de transvaser l’espace architecturale dans l’espace dématérialisé qu’offre internet.

Ce diplôme est en deux temps : celui de l’archivage des œuvres présentées et celui de la monstration. Pour l’heure, Stolen Work of Art, est une exposition dématérialisée créée à partir d’une base de données d’INTERPOL sur les œuvres d’art volées. Elle est régulièrement actualisée et les œuvres, toujours plus nombreuses, sont répertoriées de la plus récente à la plus ancienne. En ce sens, elles sont sur un pied d’égalité, au même niveau, de la modeste peinture créée par un·e amateur·rice à un Rembrandt.

Telle une voleuse, je les ai déplacées et faites glisser d’un espace à un autre. Ici, l’espace d’exposition vient comme un espace d’archive mais aussi de présentation. Un programme aléatoire vient créer un nouveau regard sur chaque actualisation du site. Un chemin toujours nouveau mais aussi personnel pour recréer la sensation esthétique d’une visite réelle.

Merci à la gendarmerie de Reims pour le prêt des plots.